Raconte-moi des histoires de famille !

Les albums trônent dans la massive bibliothèque du salon. De temps en temps nous les feuilletons et c'est ainsi que les histoires se transmettent... vraiment ? Est-ce là que j'ai puisé mon goût pour les sagas familiales, biographies romancées et biopic ? Qui sait...

Le quart d'heure lecture
3 min ⋅ 24/09/2025

Hé,

je voulais te dire combien chacune de mes correspondances est un plaisir que j’initie sans but précis.

Enfin… ce n’est pas tout à fait vrai. J’ai tellement envie de partager, avec toi qui est loin ou moi qui ne suis pas dispo, le bonheur que j’ai de lire. Quand ça me fait quelque chose, je ne peux le garder pour moi. J’ai envie de l’écrire ici, que cette correspondance devienne une conversation.

C’est d’ailleurs exactement ce qui est en train de se passer. Tu sais que ça fait un an que j’écris chaque semaine, presque sans relâche ? Je n’ai pas vu le temps passer ! J’ai toujours eu quelque chose à t’écrire ! Je ne sais pas combien de temps ça va durer, ni combien nous sommes, peu importe. Cette correspondance n’est pas un outil marketing.
Je sais que ça te fait du bien. Ton SMS, ton message sur WhatsApp, ton petit mot glissé en PS de ton dernier mail, ou cette manière que tu as eu de me regarder l’autre jour en salle des prof, ou encore cette délicate attention reçue par courrier postal 🧡
Tout est dit, j’écris parce que ça nous fait du bien, et que j’ai l’impression d’être avec toi à ce moment-là.

Quand ce moment se poursuit dans la vraie vie, c’est un vrai bonheur. Comme la semaine dernière. Nous étions assises dans l’herbe sous les pins, l’été tirait à sa fin et nous voulions le goûter jusqu’à en être rassasiées… Tu me demandais si j’avais écouté la Grande libraire avec Laurent Mauvignier. Non. Et tu m’as dit, “achète ce livre, il est pour toi”. Une invitation. Non, presque une injonction. Et une semaine que je tourne autour. Je le regarde en vitrine, je le vois passer sur Internet et puis j’écoute enfin cette présentation, et je le commande Chez mon libraire. Pour qu’il me le mette de côté, que je n’ai plus qu’à l’emporter pour m’en saisir. Au début, je ne voulais pas céder à la rentrée littéraire, aux 25€ de l’exemplaire… et puis quand un livre t’attend, il ne te résiste pas longtemps. Mon anniversaire est passé, Noël est encore loin. Alors je me suis arrangée avec la réalité. Après tout, ça fait un an.
Un an à t’écrire chaque semaine, ça se fête, non ? Allez, cadeau !

Au passage, je suis heureuse de t’avoir fait découvrir mon libraire, non pas parce que tu vas quitter le confort d’une livraison à domicile (quoique bien utile dans nos ruralités) mais parce que tu as fait la découverte de L’Arbre à souhaits, à Saint Martin en Haut. C’est un beau nom pour une librairie, non ? On ira ensemble, un jour !

Pourquoi La maison vide de Laurent Mauvignier ? Pour cette commode, ou cette vieille photo que l’on possède tous, chargées d’histoires. Et moi les histoires, j’adore.

Je ne pensais pas à ce point-là, mais la question d’une amie m’est restée de longues minutes en tête… avant que tout s’éclaire ! Les histoires que j’aime particulièrement, même si je suis curieuse et que je lis de tout, ce sont les sagas familiales, et leurs secrets, les biopic et biographies romancées.

Cet été, il y a eu la lecture à voix haute de Nous traverserons des orages. Dimanche, c’était Jackie. Adolescente, il y a eu La bicyclette bleue de Régine Deforges. A la fac de lettres, les Rougon-Macquart de Zola. Il y a deux ans, une collègue m’offrait l’intégrale des beaux étés. Oui, j’aime ces histoires qui font qu’on ne voit pas le temps passer, qu’on revisite l’Histoire, qu’on a envie de connaître la suite… oui j’ai un goût particulier pour les histoires de famille sur fond d’Histoire.

Je te laisse, j’ai rendez-vous chez mon libraire, il a mis de côté mon exemplaire de La maison vide. Et j’ai 752 pages qui m’attendent !

PS : Ca te dit qu’on reparte pour une année supplémentaire à s’écrire chaque semaine ? Alors, à la semaine prochaine !

encore-PS : dimanche à l’occasion des Journées européennes du Patrimoine, je suis allée assister à des Familiarités, un spectacle de Nathalie Baudry joué par Pascal Carré. Dans la chapelle d’un village perché du Beaujolais vert. C’était drôle et tellement chouette de voir les photos de famille et autres objets du passé prendre vie. C’est vrai que je les aime ces histoires de famille, même si parfois leurs secrets peuvent faire pleurer !

Le quart d'heure lecture

Le quart d'heure lecture

Par Guillemette .

Les derniers articles publiés