Tournée générale !

Un soir de Beaujolais Nouveau, c'est de saison de se retrouver à l'auberge du village. La coïncidence, c'est de retomber sur un texte écrit quelques années auparavant, tellement à propos.

Le quart d'heure lecture
3 min ⋅ 26/11/2025

Hé,

la semaine dernière, les affiches annonçant des caves ouvertes et autres festivités ont fleuri. Et oui le troisième jeudi de novembre, on fête le Beaujolais Nouveau. Bon je n’ai trop rien à vous en dire.

Ce dont je me souviens, c’est le spectacle qui a précédé le repas de cette Tournée générale proposée par la COR. Revisiter Notre Dame de Paris, ça peut être compliqué. Extraire des 700 pages du livre de Victor Hugo de quoi en faire une comédie musicale déjantée, oui vraiment ça aurait pu être compliqué, le tout dans une auberge au cœur d’un village pris dans le froid glacial des premières neiges… un très beau moment de spectacle partagé entre amis. C’était joyeux, et comme ça fait du bien !

Quand j’avais réservé ce spectacle, je m’y voyais déjà à Paris… et puis les semaines ont passé et j’ai oublié ce que j’avais réservé jusqu’au soir du rendez-vous… “oups, qu’est-ce que je vais voir déjà ?!”

Ce qui compte, c’est ce que j’ai projeté de ce spectacle, comment mon imagination s’est mise en mouvement.

Drôle de coïncidence, en ce lundi soir, alors que je prépare ma correspondance du mercredi, je suis (re)tombée sur un texte écrit en juillet 2021 (2022 ?) qui je trouve entre parfaitement en résonance avec ce spectacle. La consigne était d’écrire un texte avec les mots “affiche” et “théâtre”. Rien de grandiose, mais un clin d’œil au spectacle de la semaine dernière.

Une affiche de théâtre, datée du 25 juillet 202?!

C’est beau, même quand c’est périmé, une affiche de théâtre. Je ne me rappelle plus quand j’en ai vu une… parce qu’il n’y a pas de théâtre à proprement parlé là où je vis. Pas de grands bâtiments haussmaniens comme j’en ai connu à Paris, des marches pour y accéder, de grandes portes battantes ou tournantes. Et des affiches, de grandes affiches de chaque côté de ces portes.

Mais de la culture, on en a, elle ne s’affiche pas de la même manière, elle est moins théâtrale en apparence et non moins spectaculaire. Elle s’affiche, on y participe. Et on retrouve nos petites affiches de théâtre sur les vitrines des boulangeries, pharmacies, bar-tabac, panneau d’affichage public. Pour le plaisir des spectateurs dont l’imagination se met en route dès le 1er regard sur cette affiche de théâtre.

En ce moment, je me replonge dans des carnets, mots jetés dans un fichier… je trie, relis, et ça me donne envie de vous partager ces textes qui semblent errer, en attente d’un peu de reconnaissance. Voilà qui est fait pour celui-ci, qui ne paye pas de mine.

Vous devez quand même vous demander pourquoi je vous parle de tout cela et pas de l’essentiel… oui je sais, je tourne autour… j’ai fini La maison vide

C’était vendredi dernier, ou peut-être jeudi… dernière page tournée, moment suspendu… impossible de faire quelque chose d’intelligent, comme orpheline… je suis allée chercher l’aspirateur et je l’ai passé. Voilà, je me suis sentie toute vide. Mon libraire dit qu’après un tel livre, c’est un bon polar qu’il nous faut. Peut-être… pour l’instant, moi ce n’est rien (mais j’ai arrêté de passer l’aspi !).

Voilà c’est fini pour aujourd’hui, enfin presque. Comme vous êtes quelques-unes à avoir aimé ma capsule audio... je continue ! Cette semaine, ma carte postale sonore parle de neige, entre autres.

Je vous souhaite une belle semaine, lisez bien, et hâte de vous lire 🤗

PS : Je remercie mon amie Catherine qui m’a partagé ce reportage sur une biographe hospitalière. Une belle histoire autour des mots et des gens, ça ne pouvait que me parler… je vous la partage en retour !

Histoires de vie, samedi 22 novembre à 13h15 sur France TélévisionsHistoires de vie, samedi 22 novembre à 13h15 sur France Télévisions

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Par Guillemette .

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