Le diable est dans les détails

Lancée sur l'autoroute des vacances, je réfléchissais à mon trop long trajet quand j'ai entendu des voix parler de livres... le temps s'est soudainement arrêté à l'écoute de cette passionnante masterclass, à laquelle j'ai pensé jusqu'à ce que je me penche sur mon ordinateur pour vous la partager. Attention, le diable est dans les détails.

Le quart d'heure lecture
2 min ⋅ 30/07/2025

Tu peux m’envoyer un SMS ?

On est assis côte à côte. Je conduis, il flemmarde à mes côtés.

Ecris : le diable est dans les détails - dimanche 11h40, France Culture. Envoie

Je sens qu’il me regarde de travers. “T’es sérieuse ?!” Oui. Je tenais le titre, et une partie du contenu de ma prochaine lettre. Et même si je me demandais, encore, si j’allais vous envoyer ma carte postale épistolaire, sans rien pour écrire sous la main, je sentais qu’il fallait que je retienne cela.

Voilà, même sans obligation aucune, je pense à vous. On dirait les événements (l'univers ?) le font pour moi. Pas le choix donc de me retrouver devant mon écran et mon clavier pour vous écrire.

Ainsi, de retour dans le Beaujolais Vert, je remonte le fil de mes SMS et je me revois au volant de la voiture, accrochée aux mots de Franck Thilliez. Il parlait de sa manière d’écrire, de ses recherches documentaires, de son métier de scénariste et de ses romans. Je crois en avoir déjà lu un, même pas sûre… Je ne suis pas très fan des romans policiers de toute façon. Et pourtant sa masterclass, une claque. Impossible de vous la décrire, le résumé sur le site de France Culture le fait très bien.

Vous avez une heure devant vous ? Branchez les écouteurs, balancez le son dans la voiture ou dans votre salon, écoutez.

Ça me donnerait presque envie d’écrire, d’avoir cette classe pour y arriver.

A défaut, je suis contente d’échanger quelques lignes avec vous. Je me réjouis de vous retrouver chaque semaine. De ne m’attendre à rien, et pourtant, d’être si heureuse quand une notification me sort de ma torpeur ou qu’un message s’affiche dans ma boîte mail.

Merci à vous chères lectrices. Grâce à vous, je me détache des questions sans réponses qui ne cessent de me tarauder quand je pense à cette missive hebdomadaire. Vous me donnez mille et une raisons de continuer, juste pour le plaisir de vous lire à mon tour. C’est bel et bien pour ça que j’ai lancé ce projet de newsletter. Pour que nous ayons une relation épistolaire, et ça marche. Alors même si nous ne sommes qu’une cinquantaine, même si je me demande si cette photo illustre bien le contenu de la semaine, même si… vos mots sont ma raison de m’installer devant mon ordi et de penser à ce que nous nous dirions si nous étions assises ensemble.

En attendant, je vous souhaite d’écouter des podcasts, de lire des magazines, des livres, des articles et encore beaucoup d’autres histoires. De rêver, de rire, de pleurer, d’avoir peur ou d’aimer, et surtout de partager ces lectures qui nous font vivre mille et une vies !

Et un jour viendra où nous nous retrouverons au Café des échanges, ensemble.

PS : la photo a été prise en baie de Somme alors que je me baladais à la rencontre des phoques et des oiseaux avec une amie lectrice, et notre guide Maxim. C’est du lilas des mers. A marée basse, il illumine la lande, à marée haute, on ne le devine même pas. C’est un peu comme les pages d’un livre, tant qu’on ne les a pas pas tournées, on ne sait pas ce qu’on va y trouver… car le diable est dans les détails !

A la semaine prochaine ?!

Le quart d'heure lecture

Le quart d'heure lecture

Par Guillemette .

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