Je lis, encore, des magazines

Flânerie estivale : un magazine entre les mains, je suis allongée dans un transat qui se déplace au gré de l'ombre des arbres, et je lis en écoutant les bruits du jardin. Et toi, tu en lis encore des magazines ?

Le quart d'heure lecture
3 min ⋅ 13/08/2025

J’ai l’impression d’être vieille… oui, vraiment. Je suis allée acheter un magazine dans une maison de la presse perdue dans la Nièvre pour le lire.

C’est un acte réfléchit qui fait suite à une succession de rencontres.

La première a eu lieu alors que les travaux d’été ont allongé un trajet qui me rapprochait pour la journée d’une amie. La radio diffusait son bruit sans que je l’écoute vraiment, concentrée sur les virages et autres déviations entre les monts du Beaujolais et les monts du Lyonnais. Et puis soudain une voix connue, un humour qui me ramène à Nulle part ailleurs et à ma jeunesse. Antoine de Caunes fait alors la présentation de son projet de Vieux, un magazine que nous finirons tous par lire, Sous le soleil de Platon (à écouter en cliquant ici : 🎧).

Je me redresse dans mon siège auto, je mets le pilote automatique et j’arrive à destination avant que l’émission soit terminée. Heureusement, il y a le trajet du retour pour écouter la fin.

Entre ces deux moments, il y aura une deuxième rencontre, ou plutôt un dialogue avec ladite amie rejointe dans les monts du Lyonnais. Assises en terrasse après notre petite balade, point névralgique de nos retrouvailles, moment où nous échangeons sur nos vies, nos mots sont arrivés jusqu’à nos vieux. Et immanquablement m’est revenu l’émission écoutée le matin même.

Je lui partage alors ma découverte et voilà qu’elle me dit que sa mère est fan de ce magazine, qu’elle a lu tous les numéros. Je me note d’acheter le dernier pour mes prochaines après-midi.

“Mon corps, ma bataille”. C’est aussi un sujet, même pour les pas si vieilles que nous sommes. Je confirme, l’accroche marketing ment à peine, c’est un magazine transgénérationnel, à partager sans modération.

Ça je le découvre en le lisant, installée dans mon transat que je déplace selon l’ombre du merisier. J’ai arrêté de m’installer sous la méga ombre du pommier, il y a des pommes qui n’attendent pas l’heure d’être mûres et qui tombent aléatoirement, et comme je n’ai pas envie de tomber dans les pommes, je m’éloigne.

J’aime le format du magazine, l’épaisseur du papier, les couleurs, les illustrations. J’aime le style journalistique, l’humour, les sujets et l’angle. J’ai toujours aimé les magazines en vrai, mais depuis quelque temps je ne trouvais pas le bon, celui qui me donnerait assez à lire, sans que ce soit trop léger, ni trop rébarbatif. J’espère que l’excès de chaleur n’abuse pas de moi et ne me fait pas dire quelque chose de trop. Et puis de toute façon, chacun pense ce qu’il veut.

Et ce que je peux dire, c’est que ce numéro m’a trouvée. Au moment où le magazine fête ses 1 an. La même journée je tombe sur une émission et une amie m’en parle, si ça n’est pas de la synchronicité !

Je te le partage donc, que tu te sentes jeune ou vieux, chacun d’entre nous peut y trouver son compte.

PS : je ne peux m’empêcher de te partager un sketch de Florence Foresti, clin d’oeil à mon amie des monts du Lyonnais qui se reconnaîtra.

PPS : une seule de mes lectrices m’a dit oui au TU sur lequel j’hésitais pour partager ce quart d’heure lecture. Est-ce que je peux m’appuyer positivement sur le dicton : qui ne dit mot, consent… En vrai, la réponse attendait son heure, tapie au fond de moi, et c’est bien de vous tutoyer dont j’ai envie. Comme si on échangeait autour d’un café, parce que je continue de nourrir mon projet du Café des échanges, peut-être en version audio en attendant que tu puisses en pousser la porte…

A bientôt pour de nouveaux échanges livresques !

Le quart d'heure lecture

Le quart d'heure lecture

Par Guillemette .

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