Nous sommes à l'entre deux des fêtes, il y a cette effervescence de retrouver la famille, de célébrer et en même temps ce besoin d'explorer, d'aller voir ailleurs ce qui se trouve, de faire des rencontres... je commence la journée en lisant la Voix du Nord quand mon regard est accroché par une citation...
La culture peut créer du lien social,
elle nous grandit,
quelle que soit notre situation.
Elle nous ouvre le regard.
Vendredi matin. Le café a fini de couler mais embaume encore la cuisine. Dans la pièce d’à côté, les sons de la télé qui murmure, de l’autre côté l’eau qui coule dans la salle de bain.
Sur la table, la Voix du Nord. Elle a déjà été feuilletée par les plus matinaux. La voilà disponible rien que pour moi. Je me sers un café (une petite tasse, j’aime bien me resservir plusieurs fois). Face à la fenêtre, je vois le soleil percer doucement le brouillard pour nous offrir, enfin, une première journée lumineuse.
Je tourne les pages et tombe sur cette phrase de Caroline Sonrier. Elle a dirigé l’opéra de Lille pendant 23 ans, à la date de ce journal elle s’apprêtait à quitter ses fonctions.
C’est drôle les coïncidences… je m’apprête à retrouver une amie de jeunesse et sa fille au Louvre Lens. J’ai hâte. J’y vais pour continuer de tisser le lien qui nous unit avec cette amie, et m’émerveiller devant des œuvres d’art.
Si Lens est sur votre route, arrêtez-vous dans ce musée et laissez-vous surprendre par la scénographie qu’il propose. La lumière du Nord joue avec les interstices qu’on lui laisse. C’est comme un grand échiquier la manière dont sont disposées les œuvres. J’ai eu l’impression d’être une lilliputienne qui se déplace entre les pièces… ouf j’ai pû retrouver la sortie !
Plusieurs semaines après je repense encore à cette visite, et m’est venue en souvenir la bande dessinée offerte à Noël dernier à ma soeur : Le grand incident de Zelba chez Futuropolis / Musée du Louvre Editions. Je l’ai lue aussi, sans trop aimer les illustrations, j’en aime le scénario.
“Paris aujourd’hui. La crise du Covid n’a pas eu lieu. Mais une autre crise, localisée au Louvre et appelée par les initiés « Le grand incident », va imposer une fermeture du musée, inédite depuis la seconde guerre mondiale. Sculptures, peintures, toutes les femmes nues dans les œuvres se dérobent au regard des visiteurs car elles ne supportent plus les réflexions, voire les attouchements, dont elles sont victimes au quotidien.
Le président-directeur du musée, Charles Darlin, doit se résoudre à fermer le musée le temps de trouver une explication rationnelle à cette situation irrationnelle. La solution viendra de Teresa, femme de ménage depuis 30 ans, devenue la confidente des œuvres. Leur revendication, pour réapparaître aux yeux des visiteurs, va changer à jamais la vie du Louvre…”
Si vous la lisez, ou l’avez lue, vous me direz ce que vous en pensez ?
J’aime autant lire que j’aime parler des livres avec vous, et quel bonheur de recevoir vos petits messages, continuez !
Pour finir ce quart d’heure lecture, j’ai envie de vous offrir une merveille. Elle vient de rythmer mes deux heures en train de ce début de semaine. Assise contre la vitre, je suis partie en voyage en Russie, à Venise, au Népal et jusqu’à Bréhat… en quelques heures ma vie a été trépidante d’amour, d’amitié et de grands espaces. Offrez-vous cette courte lecture, vous m’en direz des nouvelles.
C’est La traversée des lumières de Eric de Kermel au format poche. Elle se glisse dans un sac à main, une (grande) poche de blouson. Une petite pépite à offrir et à s’offrir.
Si vous habitez le Beaujolais,
rendez-vous vendredi 24 janvier de 19h à 21h
pour un Apéro littéraire dans le cadre des Nuits de la lecture,
proposé par le club de lecture du
Quartier Métisseur à Lamure s/Azergues
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c’est essentiel de
garder les yeux
grand ouverts.