J'avais trouvé un titre qui claquait pour cette infolettre que j'envoie alors que je fais ma rentrée. Et il s'est littéralement envolé... comme si mon cerveau ne voulait pas encore s'y remettre, parce qu'après tout, c'est encore l'été.
Aucun regret que ce soit la fin de mes vacances, et que sonne la rentrée. J’ai profité de cinq semaines et demi de vacances et c’est un luxe dont je mesure toute la valeur.
Quel bonheur d’avoir eu le temps de lire, de marcher, de rire, de ne pas subir la chaleur ; de passer du temps en famille et de voir les copains.
Je suis prête pour les nouveaux défis qui vont se présenter à moi. Et je me souviendrais pour cela de l’œuvre familiale réalisée dans un jardin nivernais par une après-midi caniculaire.
Un puzzle de 1000 pièces sorti d’une valise et qui attendait son heure depuis Noël.
C’était chouette de voir comment chacun de nous six s’est emparé du défi. L’un préfère traquer la pièce manquante, une autre insiste sur le fait de commencer par les bords, encore une attachée à séparer chaque couleur, quand un autre s’absorbe dans la tache pour ne la laisser qu’une fois l’œuvre complète, et que le dernier passe par là entre deux plongeons et place une pièce comme si elle l’attendait.
Observer cette ruche créatrice a été tout aussi plaisant que placer une pièce et la voir s’emboîter pour composer l’illustration finale.
J’ai trouvé ça aussi plaisant que de me plonger dans une aventure livresque. C’était joyeux, le temps a filé sans que je m’en rende compte et il m’a laissé dans une belle énergie, prête à relever d’autres défis.
D’ailleurs, j’en ai qui m’attend. Il est de taille. A flâner dans les librairies et brocantes de mon été nivernais, ma pile de livres à lire s’est étoffée et le dessus de ma commode rouge s’est transformé en bibliothèque. J’ai décidé de les y laisser tous ces bouquins, et de venir en glaner tout au long de l’année. Ils me rappelleront un moment de mon été… Ils seront mes madeleines de Proust, ou peut-être m’offriront-il un bel été indien si la rentrée ne me happe pas trop !