Fait assez rare pour moi, j’ai trois livres entamés qui m’accompagnent en ce moment. Et ça me perturbe. Serait-ce que je n’aime pas leur écriture, l’intrigue ? Ou bien est-ce moi qui n’arrive pas à me concentrer ? Qui suis coincée dans l’étourdissant brouhaha du monde ?

Il y a le 4ème tome de La Passe-Miroir. Je veux finir cette série parce que c’est une lecture que je partage avec mon grand ado. Et puis aussi parce que je trouverai ça logique de l’avoir fini, et surtout, j’ai envie de savoir quand même. Mon fils m’a dit de ne pas trop attendre entre les tomes car il y a tellement de personnages, l’univers est si riche qu’il me recommande d’y rester plutôt que de passer à autre chose avant d’y revenir… Ooooooook… mais finalement j’ai craqué, je l’ai prêté à une amie qui vient d’enchaîner les précédents. Donc je fais une pause, on verra le 8 mars !

Je suis aussi en exploration pour voir si Le bord du monde est vertical comme nous le propose Simon Parcot. En lisant les premières pages, j’ai tout de suite pensé à La Horde du Contrevent de Alain Damasio. Et je me trouve un peu embêtée car j’ai encore l’univers de cette histoire en tête alors que c’est quand même différent. Je vais profiter de quelques jours à la montagne pour m’y replonger, depuis une terrasse au soleil, avec un thé chaud et parfumé. Je vous livre le résumé copié de Babelio : Au cœur de la Vallée des glaces, une cordée de deux chiens (Moïra, Zéphyr), une femme (Ysé) et trois hommes (Gaspard, Solal et Vik) affrontent une tempête de neige pour rejoindre le Reculoir, l’ultime hameau avant le Bord du monde, cette gigantesque montagne dont nul n’a pu atteindre le sommet.
Initialement dépêchée pour une mission de routine, l’équipée découvre que son chef a un autre dessein. Embrasé par le prêche du Père Salomon, un mystique abreuvé de brûle-gorge qui dit connaître le moyen de s’élever jusqu’au sommet de la montagne, Gaspard a décidé de tenter la grande Ascension.
Fraîchement recruté, le jeune Solal devra suivre son mentor dans sa quête d’absolu ou écrire son propre destin.

Et pour finir, il y a cette impression de déjà lu dont j’arriverai à me départir à la fin du livre je pense. J’ai trouvé sur les étagères du CDI où je travaille, La petite communiste qui ne souriait jamais de Lola Lafon. Très bizarre cette impression qui m’a prise instantanément. Je crois l’avoir lu, mais je ne suis pas sûre, et pourtant il y a ce petit quelque chose qui me pousse à (re)lire cette histoire, tourner les pages… très très bizarre.

PS : il faut aussi que je vous dise, j’ai a-ban-do-né Faillir être flingué de Céline Minard. C’est sa couverture qui m’a donné envie, un peu le résumé aussi… mais ça n’a pas suffit. Je le regrette, alors je le laisse encore un peu au pied de mon lit, peut-être arrivera-t-il à se frayer de nouveau un chemin jusqu’à moi…

Si vous habitez le Beaujolais, rendez-vous samedi 8 mars de 16h à 18h
avec le club de lecture du
Quartier Métisseur à Lamure s/Azergues.

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parce que (re)lire,
c’est toujours lire.