Tant qu'il y a de l'eau, il y a de la vie !

J'aurai pu écrire tant qu'il y a des livres, il y a de la vie. Mais avec cette chaleur, l'eau c'est la vie. Et elle est douce si, comme moi, vous pouvez vous octroyez un moment de lecture sous les noyers avec des amies, elles aussi lectrices.

Le quart d'heure lecture
2 min ⋅ 02/07/2025

📷 Photo prise sur l’île aux Lépreux, une île française de la commune de Saint Laurent du Maroni, sur le fleuve éponyme. En octobre 2023, en famille, nous sommes allés rendre visite à ma sœur et des amis installés en terre guyanaise. Quelle épopée… Mais c’est d’un autre voyage, livresque celui-ci dont je veux vous parler cette semaine.


A la faveur d’une fin d’année scolaire qui me laisse un peu de répit, j’ai profité d’un week-end à ne rien faire (ou presque) pour… lire !

Et comme il faisait chaud, j’ai décidé de partir en mer avec ce très beau récit de l’aventure de Bernard Moitessier alors qu’il courait une course autour du monde, Je continue.

En 1969, le navigateur de légende, grand favori du Golden Globe Challenge, abandonne subitement la course maritime du Golden Globe Challenge.
Il ne laisse pour explication qu'un message énigmatique intercepté au large de l'Afrique du Sud : " Je continue parce que je suis heureux en mer et peut-être aussi pour sauver mon âme ".

C’est un récit de vie qui va vous faire hisser la grand voile ou goûter le calme d’une mer plate. Qu’on aime la mer, les courses au large ou non, c’est avant tout un roman graphique qui retrace cette quête de sens qui parfois nous appelle au-delà de tout, qui nous rappelle encore et encore que si on oublie d’y répondre… et bien on sera rappelé jusqu’à ce qu’on se sente obligé, mué par une force qui nous transcendera.

Définitivement, je crois que les témoignages, plutôt ceux qui sont romancés d’ailleurs, sont un genre littéraire que j’aime. Ces récits ont un écho particulier en moi, qui m’amène non pas à devenir alpiniste ou navigatrice, quoique, mais à me questionner sur mes propres choix.

Je dis quoique car les récits de Roger Frison-Roche m’ont peut-être portée dans mes randonnées alpines alors que je me suis aussi glissée dans la peau d’une navigatrice côtière en expérimentant la voile à l’école des Glénans.

On ne sait jamais où nous emmènent les livres. Les récits s’ancrent en vous et un jour, à vous de vous laisser emporter au large, dans vos propres aventures. J’ai donc très envie de vous inviter à lire, encore et encore !

D’ailleurs, un partage de bonne lecture à me faire pour ces longues journées chaudes ?

PS : ce matin, je faisais le tour de mon hameau avec ma chienne, avant que la chaleur soit trop accablante. J’y ai croisé une voisine installée au frais, un livre à la main. Elle était plongée dans un Fred Vargas, le seul que j’ai lu jusque là : Sur la dalle. Elle m’a dit que ça la maintenait au frais (eh oui, ça se passe en Bretagne).

Le livre est mon collagène social (coucou Sophie !)
Selon le Larousse, le collagène est la protéine la plus abondante du corps humain, responsable de la cohésion des tissus.

PPS : si vous cherchez des livres à glisser dans vos valises, on vous propose une belle sélection de romans et de polars à 50 centimes. Rendez-vous tous les vendredis soirs de 17h30 à 20h30 au Quartier Métisseur de Lamure sur Azergues pour les acheter, et partager un moment entre ami.e.s.

Le quart d'heure lecture

Le quart d'heure lecture

Par Guillemette .

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